Photographe immobilier, quel statut adopter ?
La photographie immobilière étant une prestation de service, le client va rechercher chez un photographe des qualités à la fois techniques (savoir-faire, réglages) et relationnelles (écoute, conseil).
Pour établir une relation de confiance avec son client, le photographe doit déclarer son activité auprès de l’État et, de ce fait, disposer d’un statut juridique spécifique. Trois options s’offrent ainsi au photographe : il peut choisir d’être autoentrepreneur, auteur-photographe ou bien artisan. Chaque statut juridique présentant chacun des avantages et des inconvénients propres.
Le statut d’un photographe n’ayant pas suivi de formation particulière
Lorsqu’une personne démarre une carrière de photographe immobilier, le statut d’autoentrepreneur est le plus approprié. En effet, les démarches administratives sont simplifiées et la partie financière est avantageuse (inscription gratuite, aucun risque financier, réduction voire exemption de charges sociales).
Sans formation particulière et avec un large choix de sujet possible, le statut d’autoentrepreneur ouvre droit à réaliser tous types de photographies.
Néanmoins avec ce statut, le photographe ne pourra pas réclamer, ni même facturer, de droits d’auteur et sera dans l’impossibilité de cotiser pour sa retraite.
Concernant le statut d’auteur-photographe, le photographe pourra faire des photos dédiées à une exposition ou publication et les revendre comme photos d’art (dans une limite de 30 exemplaires) mais ne pourra pas faire certains types de clichés tels que des photos d’identité, de mariage…
Expert en photographie immobilière
Le statut d’artisan est dédié aux photographes en possession d’un CAP, BEP ou diplôme équivalent et qui veulent monter une entreprise (que ce soit une entreprise individuelle ou une société type SARL ou EURL).
Tenu de s’inscrire au répertoire des métiers, le photographe doit réaliser la partie comptable de son activité et est limité à un effectif de 10 salariés maximum. Malgré ces quelques contraintes, le statut d’artisan reste le plus avantageux : le photographe peut solliciter des crédits bonifiés, être exempté de charges en début d’activité, recevoir une formation gratuite, être accompagné et conseillé par la chambre de métiers…
À vous donc de choisir le statut juridique le plus approprié en fonction de votre formation, du type de photo que vous souhaitez réaliser et des contraintes administratives que vous êtes prêt à accepter.
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Céline - photographe
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